Mûres et myrtilles, pour le plaisir des papilles
21 août 2023
Adieu pastèques, fraises et cerises, bonjour mûres et myrtilles ! Ces petits fruits sombres qui signent la fin de l’été regorgent de saveurs et de bienfaits.
Elles font la joie des enfants, qui aiment les cueillir lors des leurs promenades dans la nature. Les mûres et ses multiples petites graines, et la myrtille à la peau bleue, partagent bien des points communs : elles mûrissent pendant l’été et peuvent se consommer jusqu’à la fin de l’automne, en fonction bien sûr des années. Elles sont également peu caloriques, riches en fibres et en antioxydants.
Une portion de 100 g de mûres, par exemple, « apporte 40 kcal et fournit 36 mg de vitamine C, soit près de 30% de l’apport nutritionnel conseillé pour les adultes », peut-on lire dans l’ouvrage « Les aliments bons pour la santé » (éd. Sélection du Reader’s Digest). Elle contient également de l’acide folique (parfait pour les femmes enceintes), un peu de fer et de calcium. De plus, elle renferme « des pigments anthocyaniques aux propriétés antioxydantes, qui pourraient prévenir le cancer et les maladies cardiaques, voire certains effets du vieillissement ».
La myrtille contre les infections urinaires
Elle partage cette dernière caractéristique avec la myrtille, qui présente également d’autres atouts : peu calorique (50 mg/100g), elle contient également de la vitamine C, de la vitamine E antioxydante, mais aussi du fer et surtout des fibres, « capables de régulariser le transit intestinal, en raison de leur richesse en pectine soluble ».
De plus, comme la canneberge (ou cranberry), la consommation de myrtilles aiderait à prévenir et traiter les infections urinaires. En effet, « la myrtille contient une substance qui empêche les bactéries d’adhérer aux parois de la vessie et d’y proliférer. Ces baies rendent aussi l’urine plus acide, ce qui aide à détruire les bactéries déjà présentes dans la vessie et l’urètres ».
Quelques précautions
Comme toutes les baies, les mûres et les myrtilles peuvent déclencher des réactions allergiques, sous forme d’urticaire ou de gonflement des lèvres, car elles renferment des salicyclates naturels : prudence donc, si vous vous savez allergique à l’aspirine.
Enfin, ne cueillez pas ces fruits n’importe où : ils sont en effet susceptibles d’être contaminés par le plomb des gaz d’échappement s’ils poussent près d’une route, des pesticides près de champs cultivés, voire de l’urine d’animaux.