Ce samedi 6 février est marqué par la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines. Des violences et atteintes à l’intégrité physique et psychique dont sont victimes 200 millions de femmes et filles dans le monde.
Ablation du clitoris et/ou des lèvres, les mutilations génitales sont considérées comme « une violation des droits humains des femmes et des filles, notamment de leurs droits à la santé, à la sécurité et à l’intégrité physique, ainsi que de leur droit à la vie lorsque ces pratiques ont des conséquences mortelles », rappelle l’Organisation des Nations Unies à l’occasion de la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines, organisée ce samedi 6 février. Autre chiffre édifiant, 1 mutilation génitale sur 4 est prodiguée par un « prestataire de services de santé ».
Pourtant, 200 millions de femmes et jeunes femmes ont déjà enduré cet acte illégitime. Chaque année, pas moins de 4 millions de jeunes filles sont victimes de ce geste. Un fléau surtout rapporté en Afrique et an Moyen-Orient (30 pays au total), mais aussi en Asie et en Amérique latine, « ainsi que parmi les populations immigrées vivant en Europe occidentale, en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande ».
Les séquelles sur l’état de santé sont loin, très loin, d’être anodines. Sur le court terme, les femmes éprouvent « des douleurs intenses, des saignements excessifs, des infections et des difficultés à uriner ». Sur le long terme surviennent « des conséquences pour leur santé sexuelle et reproductive et leur santé mentale ».
La Covid-19, facteur d’aggravation
Et le contexte sanitaire ne va dans le sens d’une meilleure protection de la population féminine. Ainsi, 2 millions de cas de mutilation génitale féminine devront être évités pour espérer atteindre l’objectif d’éradication de ce fléau pour 2030, inscrit dans les Objectifs de développement durable (ODD). Quelles actions sont mises en place pour lutter contre ce phénomène ? Des programmes « axés sur les droits humains, l’égalité entre les sexes, l’éducation sexuelle et porter une attention particulière aux besoins des femmes et des filles ayant subi de telles pratiques ».
Source : Organisation des Nations Unies, le 6 février 2021
Ecrit par : Laura Bourgault – Édité par : Emmanuel Ducreuzet
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