Nantes fait valser le(s) handicap(s)

30 juin 2011

Vouloir danser lorsque l’on est handicapé. Eh bien oui, pourquoi pas ? Le défi a été relevé par une compagnie de danse nantaise. Son but : changer le regard porté sur les personnes en situation de handicap. Pour la seconde fois cette année, la Compagnie Aramis a fait le 21 juin, la démonstration de ce qu’il est possible d’accomplir lorsque valides et handicapés se retrouvent sur la même piste. C’était à à l’hôpital Saint-Jacques de Nantes.

« Notre but est de montrer qu’il est tout à fait possible, quel que soit le handicap, de s’inscrire dans une démarche sportive et artistique » nous explique Françoise le Normand, chorégraphe et créatrice de la Compagnie en 2006. Changer le regard des valides certes, mais également celui des handicapés. « Certains n’imaginent pas qu’une activité physique puisse leur être accessible. Bien entendu, toutes nos chorégraphies prennent en compte les spécificités de chacun, en adaptant la danse au handicap, fut-il physique ou mental ».

L’après midi du 21 juin était consacré aux personnes en fauteuil . Comme le souligne Françoise le Normand, c’est « un outil qui fait corps avec la personne ». La démonstration commence par un échauffement. Sur le parquet, sept danseurs. Trois handicapés et quatre valides. Ils cherchent ensemble, le bon geste. La chorégraphie n’est pas prévue à l’avance. On tâtonne, on cherche… pour au final parvenir en quelques minutes à des mouvements improvisés. La démonstration peut commencer.

La musique débute. Premières notes pizzicato de la bande originale du film In the mood for love, de Wong Kar-wai. Les jeux de mains épousent parfaitement la mélodie du violon. Certaines danseuses sont en équilibre sur les fauteuils, et empruntent même la place des handicapés qui s’appuient sur des déambulateurs. Au final on ne sait plus très bien qui est valide et qui ne l’est pas.

Et du côté de l’équipe médicale ?

Christophe Chabot, éducateur sportif au CHU, se félicite d’une telle activité. « Notre but n’est pas de séparer les handicapés, des valides. Ces rencontres sont intentionnelles. Nous faisons de même avec le basket, le karaté ou encore le hockey… Ces rencontres vont bien au-delà du sport. Elles sont un lieu de socialisation ».

Pour en savoir plus, consultez le site internet de la Compagnie Aramis.

  • Source : Reportage au CHU de Nantes, 21 juin 2011

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