Ne coupez donc pas les ailes de la dinde de Noël…

15 décembre 2005

Comme presque toujours, les rabat-joie ont tort. Car à condition de savoir raison garder, le plaisir est une bonne chose. Même -voire surtout- pour les malades. Voyez la dinde par exemple. Contrairement à une idée reçue, elle n’est pas si grasse…

Evitez de boire la sauce, bien sûr. Ou de la récolter sur du pain, ce qui revient au même. Mais sa chair n’est pas grasse du tout. Pas davantage qu’une truite en fait et bien moins qu’un steak grillé !

Même s’il s’y trouve un peu de graisse (très exactement 6% de la masse totale de chair), elle est riche en acides gras protecteurs pour le coeur et les vaisseaux. La viande de dinde contient aussi des acides aminés essentiels, du fer, du phosphore et de la vitamine B… Enfin comme elle est très peu salée, elle peut même être recommandée aux hypertendus et aux cardiaques.

Pour l’accompagner, vous avez le choix entre les pommes ou les marrons. La pomme contient des fibres. Elle combat donc la constipation. Elle est aussi anti-diarrhéique et diurétique, elle coupe la faim et fait baisser le taux de cholestérol. Quant aux marrons, ils sont certes plus riches en calories mais ils sont porteurs de sucres lents, bien utiles en ces temps où l’on boit un peu plus que d’habitude. Et ils contiennent de nombreux sels minéraux, de la vitamine B1, du calcium et du fer…

  • Source : British Medical Journal, Vol.331, n°7528

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