Noël approche et la pression monte…

La saison de Noël a commencé depuis quelques semaines déjà. Les jouets sont partout. Sur papier glacé dans les boîtes à lettres, sur le petit écran et bien sûr dans les supermarchés. Où il n’est pas facile de canaliser l’excitation des enfants…

Des étals de jouets qui n’en finissent plus, des couleurs vives, une musique entraînante… dans les supermarchés, la magie de Noël est parfaitement orchestrée. Résultat, ces lieux de bonheur peuvent occasionnellement se transformer en royaume de la frustration, voire en champs clos pour des psychodrames familiaux…

Quelle attitude adopter ? Laisser les enfants ou petits-enfants à la garderie, à l’entrée du magasin ? Catherine Taillet-Bellemère est pédiatre dans la région de Nantes. A ses yeux, “il est plus courageux de les emmener même si la situation n’est pas évidente à gérer. Les enfants sont complètement excités. Ils vont d’un rayon à un autre, ils veulent tout. Il faut les laisser regarder puis ensuite discuter avec eux, leur expliquer qu’ils ne peuvent pas tout avoir“.

Cette excitation qui va crescendo à l’approche de Noël a également des répercussions sur le sommeil. Notamment au cours des vacances où le mot d’ordre doit être la récupération. “Début janvier, les enseignants se plaignent souvent que les enfants rentrent épuisés. Cette année, la rentrée c’est le lundi 3 janvier. La veille, il faut vraiment insister sur la récupération et réveiller les enfants un peu tôt pour qu’ils puissent se coucher tôt le soir. Le lundi matin, ils seront en forme pour aller à l’école“.

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  Source : European Center for the Epidemiological Monitoring of AIDS (EuroHIV), n° 70, 2004 - Photo UNAIDS/Anne Sterck