Nos loisirs nous protègent contre la démence

29 août 2022

Qu’aimez-vous faire quand vous ne travaillez pas ? Que vous préfériez lire un bon roman, faire du yoga ou boire un verre avec vos amis, sachez que vos loisirs participent à votre santé cognitive. A tel point qu’ils réduisent votre risque de développer une démence.

Durant votre temps libre, vous pratiquez peut-être un sport ou encore une activité manuelle telle que la couture ou le tricot. Et même si vous préférez simplement passer du temps avec vos proches, réjouissez-vous. Quel que soit votre hobby favori, l’important est que cette activité vous fasse plaisir car les loisirs contribuent à votre santé cognitive, selon une méta-analyse chinoise publiée dans la revue Neurology, de l’American Academy of Neurology.

17% de risque en moins

De nombreux travaux avaient déjà souligné l’intérêt des activités de loisirs pour réduire le risque de fibrillation atriale ou encore de cancer, mais aussi, plus simplement, améliorer le bien-être. Cette récente étude menée par Lin Lu du Peking University Sixth Hospital de Pékin en Chine ajoute un bienfait à cette liste : la réduction du risque de démence.

Pour le démontrer, il a passé en revue 38 études dans lesquels les près de 2 millions de participants – exempts de démence au départ – avaient documenté leurs activités de loisirs. Au cours du suivi qui a duré 3 ans, 74 700 cas de démence ont été rapportés. En comparant ces données, et après ajustement des facteurs tels que l’âge, le résultat s’est avéré largement positif en faveur des loisirs. Ceux qui en pratiquaient voyaient ainsi baisser en moyenne leur risque de démence de 17%.

Les activités « mentales » encore plus bénéfiques

Si tous loisirs ont apporté une réduction du risque, dans le détail, les activités « mentales » comme la lecture, l’écriture, ou jouer d’un instrument de musique se sont révélées les plus bénéfiques, avec une baisse de 23% du risque.

Suivaient les activités physiques, comme le yoga ou la danse avec 17% de baisse. Et enfin les activités dites sociales comme le volontariat, le temps passé avec des proches ou les activités religieuses qui réduisent le risque de 7%.

Vous avez donc l’embarras du choix ! A vous de choisir l’activité qui vous fera du bien tout en protégeant votre cerveau par la même occasion.

  • Source : American Academy of Neurology

  • Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Vincent Roche

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