











La décision européenne d’imposer sur les produits la mention “contient des OGM” s’avère bien utile. Selon une enquête de l’Institut national de Recherche agronomique (INRA), les consommateurs s’informent de la présence ou non d’OGM, avant d’acheter.
L’introduction d’organismes génétiquement modifiés (OGM) suscite en Europe un débat passionné. Les Français y sont très majoritairement hostiles. Près de 9 sur 10 sont opposés à la présence d’OGM dans leur alimentation, et 79% d’entre eux pensent que les OGM devraient être interdits.
Et un tiers des consommateurs qui achètent un produit donné le refusent dès lors qu’ils sont informés de la présence d’OGM. D’après le travail mené par l’INRA, un haut niveau d’étude favorise ce refus. Ces résultats confortent le choix européen d’un étiquettage en clair, par des allégations lisibles, crédibles et contrôlées, des produits contenant des OGM. Une approche en totale opposition avec la politique américaine qui, elle, interdit l’étiquetage des OGM.
Un étiquetage permet aussi d’éviter les comportements exacerbés et extrêmes liés le plus souvent à un manque d’information. Ainsi les dernières destructions sauvages de cultures en plein champ dans le Tarn et le Puy-de-Dôme, autorisées par les 4 ministères compétents (santé, agriculture, écologie, recherche) ont-elles anéantis un travail de recherche dans le domaine de la mucoviscidose.
Des destructions qui ont fait réagir le ministre de la santé. “Seul le passage à des essais en plein champ peut permettre d’atteindre un niveau de production de substances actives suffisant pour conduire les études cliniques préalables à la mise au point de traitements médicaux” a ainsi rappelé Xavier Bertrand.
Source : INRA, juillet 2005
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