OMS, 7 février 2002

14 février 2002

Un taux élevé d’une hormone particulière – le peptide BNP – pourrait constituer un indicateur fiable du risque d’insuffisance cardiaque. Alan Maisel et ses collaborateurs, à l’hôpital de San Diego en Californie, ont mesuré le taux de cette hormone chez 325 patients souffrant de dyspnée. C’est-à-dire d’un souffle anormalement court ou de difficultés à respirer.

Parmi les sujets étudiés, ceux qui présentaient un taux d’hormone quatre fois supérieur à la normale présentaient un risque augmenté d’insuffisance cardiaque – voire de décès ! – en augmentation de 51% ! Pour Maisel, « cette découverte est primordiale, car les signes et symptômes de cette maladie sont difficilement repérables. Nous pourrons désormais effectuer des mesures de cette hormone chez les patients à risque ».

Près de 5 millions d’Américains souffrent d’insuffisance cardiaque. Une maladie qui fait là-bas 550 000 nouvelles victimes chaque année, entraînant 800 000 hospitalisations et provoquant 250 000 décès. En France, l’insuffisance cardiaque est la première cause d’hospitalisation parmi les plus de 65 ans. Entre 5 000 et 6 000 de nos concitoyens en meurent tous les ans et… près de deux malades sur trois s’ignorent.

  • Source : American College of Emergency Physicians, 1er février 2002

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