











Le bureau de l’OMS de Lyon, accueille aujourd’hui et demain 25 hauts responsables d’institutions nationales de la santé publique de 18 pays. L’objectif : améliorer la capacité de riposte des pays en développement face aux épidémies et autres infections émergentes.
Notamment grâce à la mise en réseau ” de ces institutions spécialisées, partenaires des laboratoires nationaux de santé publique ” nous explique le Dr Christian Mathiot, de l’OMS à Lyon. ” Le but de ce rendez-vous est donc de définir le mode de fonctionnement et la coordination de ce réseau. Et aussi de mettre en place des stratégies de financement “.
Centré sur la veille épidémiologique, le bureau de Lyon développe depuis deux ans un programme destiné à renforcer les capacités des laboratoires nationaux de santé publique (LNSP) dans les pays en développement. Qu’il s’agisse de laboratoires de recherche et/ou de santé publique. A ce jour 30 pays d’Afrique, du Moyen Orient et d’Europe de l’Est ont déjà bénéficié de ces formations.
” Nous avons déjà observé des changements dans un grand nombre de ces pays. L’étape la plus délicate est toujours de faire reconnaître le laboratoire en question au niveau de son pays. C’est désormais chose faite dans bon nombre d’Etats ” poursuit Christian Mathiot. Le travail est d’importance. Car ces établissements sont le plus souvent en première ligne, notamment en cas de menace épidémique. Ils jouent en effet un rôle crucial pour fournir une information rapide et précise sur l’éventuel agent causal. Et donc pour favoriser le déclenchement d’une réponse appropriée, dans le pays… et le reste du monde.
Source : OMS, 19 avril 2004
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