Peut-on prédire le risque d’infidélité ?

16 février 2018

L’amour n’est pas toujours tout rose… Des chercheurs se sont demandé si certaines personnes étaient plus enclines à l’infidélité et quels étaient les facteurs favorisants.

Des chercheurs de Californie viennent de publier une étude observationnelle révélant peut-être les signes prédictifs d’une infidélité amoureuse. Pour ce travail, les scientifiques ont recruté 233 couples mariés depuis au moins 3 ans et demi. Ils ont collecté des informations concernant leur vie amoureuse : le degré de satisfaction de leur vie de couple, l’aspiration à s’engager sur le long terme et s’ils avaient déjà été infidèles. Ensuite, les scientifiques ont présenté à chacun des membres des couples (séparément) des photos d’hommes et de femmes très attirants.

Tout est dans le regard

Résultats, « les personnes les plus sujettes à tromper leur conjoint étaient celles dont le regard scrutait le plus longtemps les photos, en les considérant comme une option romantique », détaillent les scientifiques. « Ceux qui ne s’attardaient que quelques millièmes de seconde étaient moitié moins nombreux à avoir déjà été infidèles », comparés à ceux qui prenaient clairement le temps de l’observation.

Âge, sexe, bonheur sous la couette…

D’autres facteurs favorisant l’infidélité ont aussi été mis en avant : « les personnes jeunes et celles insatisfaites de leur relation étaient les plus enclines à entretenir des rapports cachés. » Plus surprenant, « les individus satisfaits de leur relation sexuelle en couple étaient aussi plus exposés à la tentation…». Comme si le plaisir légitime entraînait la quête d’une autre satisfaction sous la couette… illégitime celle-ci.

Et qu’en est-il du facteur « beauté » ? « Les femmes considérées comme moins attractives étaient les plus infidèles. Et les hommes avaient plus tendance à tromper leur conjointe si leur partenaire était considérée comme peu attractive. »

Enfin, l’histoire sexuelle de chacun influe aussi pour beaucoup sur le risque de faire une entorse à l’exclusivité. « Les hommes ayant eu beaucoup de relations sexuelles courtes avant de se marier étaient les plus trompeurs. » A l’inverse, les femmes rapportant beaucoup de relations sans lendemain avant le mariage gagnaient en fidélité une fois l’union maritale prononcée.

Est-ce à dire que l’infidélité est prévisible ? Espérons que le libre arbitre fasse aussi partie de l’équation.

*Prs Jim McNulty, Andrea Meltzer, Anastasia Makhanova and Jon Maner

  • Source : Journal of Personality and Social Psychology, le 12 février 2018

  • Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Dominique Salomon

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