Ongles rongés : comment en finir avec cette manie ?
29 février 2016
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Les conséquences de l’onychophagie ne sont pas seulement inesthétiques. Porter en permanence ses doigts à la bouche pour grignoter ongles et cuticules, ce n’est pas très hygiénique… Des pistes pour arrêter une bonne fois pour toutes.
Rien n’y fait, vous vous rongez les ongles depuis l’enfance ? A votre décharge, il est difficile de renoncer à un geste auto-rassurant acquis depuis si longtemps. Pourtant, vous auriez beaucoup à y gagner. Sur le plan professionnel comme sur le plan sentimental, vos mains en disent long sur vous à votre interlocuteur. Des ongles grignotés risquent de fausser l’image que vous voulez leur donner. En mettant vos doigts en permanence à la bouche, vous multipliez les risques de contact avec une foule de virus et de bactéries, ORL ou digestifs. Arracher des ongles récalcitrants favorise les panaris. Et vous pouvez aggraver une pathologie déjà existante, comme la présence de verrues.
Pour venir à bout de cette fâcheuse habitude, il existe plusieurs solutions. A vous de trouver celle qui vous convient le mieux :
– Poser un vernis amer. Vendus en pharmacie, ces produits transparents donnent des résultats très variables, certaines personnes finissant par s’habituer à leur goût. Renouveler l’application tous les deux jours permet toutefois de conserver une amertume optimale ;
– Adopter une gestuelle de substitution : pianotez avec vos doigts, jouez avec un stylo, mâchez un chewing-gum… ;
– Se faire poser des faux-ongles. Les ongles rongés ont ainsi le temps de repousser tranquillement. Et les compliments de l’entourage devant des ongles méconnaissables sont particulièrement encourageants ;
– Cacher le bout de ses doigts sous des pansements. C’est radical mais cette méthode peut vous aider à prendre conscience de votre manie et à vous en défaire.
A noter : quand l’onychophagie existe depuis toujours, une aide extérieure est souvent nécessaire. L’hypnose donne de bons résultats. Tout comme la prise en charge de l’anxiété avec l’aide d’un psychologue, d’un sophrologue, d’un acupuncteur…
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Source : Maladies de l’appareil unguéal, Dermatologie et infections sexuellement transmissibles, S. Goettman et R. Baran, consulté le 29 février 2016
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Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Emmanuel Ducreuzet