











Demain, c’est la 7ème Journée mondiale du bégaiement. Un trouble du langage trop souvent passé sous silence. Et pourtant un Français sur 100 souffre chaque jour pour simplement s’exprimer, donner son point de vue, se sentir écouté.
Cette journée sera relayée en France par l’Association Parole-Bégaiement. Depuis maintenant 12 ans, elle aide les bègues et leurs familles à sortir du silence, de la solitude. Elle écoute leur souffrance. Car trop souvent le bégaiement fait peur. Par son existence et son dynamisme, l’association contribue à sortir le bégaiement du tabou.
Néanmoins ses victimes vivent la maladie comme un véritable enfermement. Pour preuve, ce poème écrit par Alexis, 14 ans. ” C’est comme une porte qui retient mes mots, elle me bloque, me coupe du monde, m’enferme dans un silence forcé, elle est indestructible et rien que sa vision me fait frémir d’angoisse. Souvent j’aimerais la défoncer, quelquefois j’aimerais la refermer “. Des mots forts, poignants, qui traduisent une douleur intérieure difficilement perceptible pour qui s’exprime sans difficulté.
Pour en savoir davantage, adressez-vous à Association Parole-Bégaiement, hôpital de la Salpêtrière BP 72 Paris Cedex 13. Tel : 01 46 65 36 39. Ou sur internet à http://www.begaiement.org.
Source : The Lancet, 9 octobre 2004
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