











Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » Palu : aucune population ne serait épargnée
Personne n’est à l’abri du paludisme, donc. Depuis trente ans, la communauté scientifique considérait que les personnes dont le sang était dépourvu de la protéine Duffy – une partie du récepteur nécessaire à p.vivax pour pénétrer les globules rouges, n.d.l.r. – étaient protégées contre le parasite.
Des équipes malgaches, françaises et américaines ont observé que les populations malgaches d’origine africaine – considérées comme a priori résistantes – s’étant mêlées à des populations d’origine asiatique, auraient été contaminées par p.vivax. Le parasite semble donc avoir trouvé une nouvelle porte d’entrée, encore non identifiée, pour infiltrer tous les organismes.
Publiée dans la revue PNAS, cette étude remet en question les stratégies de recherche vaccinale. Et ce alors que « le Plasmodium vivax menace plus de 2 milliards d’individus dans le monde et provoque 70 à 80 millions de cas par an », précise Odile Mercereau-Puijalon, de l’Institut Pasteur à Paris.
Source : Plasmodium vivax Clinical Malaria is Commonly Observed in Duffy-negative Malagasy People. PNAS, article en ligne
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