Paludisme : ces résistances qui voyagent…

06 septembre 2004

Dans la revue Science, des auteurs britanniques recommandent le dépistage et le traitement du paludisme chez tous les passagers qui empruntent les longs courriers entre l’Asie du Sud-est et l’Afrique ! Ni plus ni moins…

L’objectif de cette mesure serait d’éviter d’exporter des formes multi-résistantes de la maladie. Car c’est désormais bien connu, les deux traitements les plus utilisés pour traiter le paludisme – la chloroquine et la sulphadoxine-pyriméthamine– montrent leurs limites. Et cela depuis quelque temps déjà. Les parasites deviennent de plus en plus résistants à l’un ou l’autre, voire aux deux médicaments.

Dans son article le Dr Cally Roper, de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, retrace l’histoire de ces résistances. Elles sont liées à des mutations génétiques qui seraient “nées” en Asie du Sud-Est avant d’être exportées à travers l’Afrique. “Nous devons nous montrer très vigilants pour empêcher l’importation des formes résistantes de la maladie” explique-t-il. “Un dépistage des voyageurs à risque pourrait ainsi être envisagé“.

  • Source : Science, 19 août 2004

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