











Accueil » Paludisme : vers un diagnostic éclair
Cellules de globules rouges chez un patient infecté par Plasmodium falciparum. ©Osaro Erhabor
Poser le diagnostic d’un cas de paludisme nécessite une analyse sanguine réalisée en laboratoire. Pour simplifier, rendre plus accessible et moins coûteux ce test, des chercheurs singapouriens ont mis au point une nouvelle technique. Laquelle consiste à détecter à l’aide d’un appareil magnétique une substance larguée par le parasite dans le sang. Explications.
Avec une simple goutte de sang prélevée au bout du doigt, les professionnels de santé pourraient à l’avenir diagnostiquer les cas de paludisme par le biais d’un test facile à mettre en œuvre. Mis au point par des ingénieurs de la Singapour-MIT Alliance for Research and Technology Centre, il s’agit d’un appareil aimanté permettant de détecter la présence d’une substance, appelée hémozoïne, larguée par le parasite dans le sang. La relaxométrie par résonance magnétique (RRM) est un cousin de l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Beaucoup moins coûteuse, cette machine pourrait être utilisée, en version portable, dans tous les environnements.
L’analyse prend moins d’une minute et chaque test coûterait moins de 10 centimes. Les cristaux d’hémozoïne sont présents à tous les stades de la maladie. Par conséquent, un diagnostic fiable serait possible même très précocement.
Jusqu’à présent, le diagnostic du paludisme repose sur la détection du parasite dans un prélèvement sanguin grâce à un colorant. Cette méthode nécessite la présence d’un professionnel qualifié pour interpréter les résultats au microscope.
Source : Massachussets Institute of Technology, 31 août 2014
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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