Panax ginseng , le fameux barbu chinois !

21 août 2001

Ou Coréen, d’ailleurs… Vous avez forcément déjà vu, dans la vitrine d’une pharmacie ou lors d’une promenade dans quelque quartier chinois, ses impressionnantes racines.
Cette plante médicinale, qui appartient à la famille des Araliacées et se récolte en Extrême-Orient, fait en effet partie de la pharmacopée indigène depuis des temps immémoriaux. Elle n’a été introduite dans nos contrées qu’au XXème siècle.

Depuis quelques années, elle fait même l’objet d’une promotion commerciale intense et parfois d’une éthique douteuse : les spécialités préparées à base de Ginseng fleurissent, à des nivaux de qualité éminemment variables et pas nécessairement fonction des prix affichés…

Mais dans le cas du Ginseng au moins, il n’y a pas de fumée sans feu. L’action de ses racines est liée à leur richesse en principes actifs variés. Parmi lesquels de nombreux acides aminés essentiels, base constitutive des protéines, des vitamines et sels minéraux. Elles comptent aussi certaines « bases » nucléiques, ces substances nobles qui constituent les acides nucléiques, ADN et ARN.

Comme les racines de Ginseng contiennent également des oestrogènes et des phytostérols, on leur prête parfois des propriétés hormonales… Il n’est donc pas étonnant que ses adeptes le recommandent pour traiter une multitude de troubles : asthénies physiques, sexuelles, psychiques ou intellectuelles, anxiété, stress, troubles de la ménopause, voire même hypertension artérielle ou problèmes liés au vieillissement…

C’est probablement excessif, mais à un moindre degré il est sans doute permis d’accorder foi aux propriétés « fortifiantes » de Panax ginseng. Vous le trouverez tonifiant et dynamisant, et vous apprécierez l’effet d’une cure. Pour lutter contre le stress ou la fatigue, et pour vous « donner un coup de fouet » avant les mois d’hiver…

  • Source : Blood, 1er août 2001

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