Papa, un « métier » qui s’apprend?
06 décembre 2013
Les papas ont leur propre façon de faire avec bébé et c’est tant mieux. ©Phovoir.
Le congé de paternité permet aujourd’hui au papa de passer davantage de temps auprès de son bébé et de la maman. Cette période de découverte est importante car elle permet à chacun de prendre sa place dans ce nouveau schéma familial.
Le fait de se sentir « père » se produit à différents moments, selon les sensibilités. Certains le sont dès…le test de grossesse ! D’autres à la première échographie, ou à l’accouchement… Mais dans tous les cas, une fois que bébé est là, c’est un véritable bouleversement. L’homme change de statut en quelques heures alors que sa femme a eu neuf mois pour devenir mère.
Limitez la fatigue de votre compagne
Pour faire connaissance au mieux avec votre nourrisson, faites coïncider le début de votre congé paternité avec son retour à la maison. Encore éprouvée par l’accouchement et les bouleversements hormonaux, votre compagne aura besoin de votre aide active au quotidien. Réduire les sources de fatigue est le meilleur moyen de limiter l’impact du baby-blues. Encouragez-la à se reposer dès qu’elle en ressent le besoin ou sortir une petite heure.
Faites-vous confiance
Vous vous sentez malhabile durant ces moments en tête à tête avec bébé ? Rassurez-vous. Le rôle de père, comme celui de mère, s’apprend par l’expérience et le tâtonnement. Vous ne lui donnez pas le biberon comme le fait sa maman ? Vous le consolez différemment quand il pleure ? C’est normal et c’est tant mieux. Loin de constituer un handicap, ces différences sont une véritable richesse pour bébé qui, tour à tour, bénéficie des apports de son père et de sa mère.
Faites-vous confiance. Et si votre compagne sous-entend que vous vous y prenez mal, ne vous braquez pas, ne baissez pas les bras. Sa réaction est naturelle mais c’est à vous de vous imposer, en douceur. Valorisez-la dans son rôle de maman tout en lui rappelant que vous êtes complémentaires. Vous n’êtes pas des concurrents mais des partenaires. Et même si vos approches sont différentes, vous êtes, tous les deux, capables d’arriver au même résultat : le bien-être et la sécurisation de votre enfant. C’est en osant que vous allez apprendre.
Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par David Picot