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La toxicité d’un parent envers son enfant peut se manifester de nombreuses façons. Psychologue en région nantaise, Valérie P. insiste d’abord sur les notions de « culpabilisation et d’humiliation » incessantes. Elle cite également « la violence, qu’elle soit physique bien sûr, ou verbale. Cette dernière apparaît bien plus insidieuse. Elle peut, par exemple, prendre la forme de petites réflexions qui dévalorisent en permanence ». Il peut aussi s’agir d’un parent qui n’affiche aucune empathie et/ou « reste systématiquement dans la critique de tout ». Sans oublier aussi des comportements de mensonges à répétition voire de trahison.
« Cette toxicité ne correspond pas systématiquement à une forme d’emprise », poursuit-elle. « L’enfant, c’est compréhensible, ne sera pas en mesure de réagir. En revanche, la prise de conscience peut débuter à l’adolescence. Mais la question d’une éventuelle rupture ne se pose bien souvent qu’à l’âge adulte ».
Une rupture vise avant tout à se protéger de la toxicité de ce parent et de ses impacts en termes notamment de confiance en soi. « Il faut se poser la question de rompre lorsque cette toxicité nuit à notre comportement, si elle est mise en lien avec un mal-être permanent », poursuit la psychologue. Ou encore, « si après une visite, un appel ou une simple conversation, vous vous sentez encore plus mal, avec des problèmes de confiance en soi et d’estime de soi… » De colère aussi.
Dans pareils cas et face à l’incapacité du parent en question d’évoluer et de prendre conscience de la gravité de la situation, la rupture de la relation s’impose. Avec, le cas échéant, un accompagnement d’un ou d’une psychologue, de préférence de type clinicien.
Source : Interview de Valérie P.
Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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