











L’équipe du Dr Timothy J. Quinn, auteur principal de ce travail, a suivi 15 hommes et femmes de 18 à 35 ans,. Sans être pour autant des athlètes de haut-niveau, tous se rangeaient au nombre des personnes « actives ». Lors d’une première séance de course, les chercheurs ont mesuré la fréquence cardiaque des participants, leur VO2 max (soit la consommation maximale d’oxygène utilisée par les muscles au cours d’un effort) ainsi que leur limite lactique. Cette dernière notion correspond au moment où les muscles ne répondent plus car ils ont produit plus d’acide lactique qu’ils ne peuvent en éliminer. Lors d’une autre session, chaque sportif a ensuite récité un texte à haute voix, tout en courant de plus en plus vite… jusqu’à ne plus avoir assez de souffle pour prononcer un mot.
Silence, on s’entraîne
Les chercheurs ont alors constaté que les coureurs commençaient à manquer de souffle, à mesure qu’ils s’approchaient de leur limite lactique. Or plusieurs études auraient montré que pour améliorer son endurance et sa vitesse, le sportif doit courir régulièrement juste en-dessous de sa limite lactique. Et donc… ne plus pouvoir parler en courant.
« Si vous êtes capables de parler à voix haute sans trop d’essoufflement pendant que vous courez, c’est que vous n’êtes pas dans les bonnes conditions pour améliorer vos performances », confirme le Dr Quinn. En réalité, seuls les sédentaires par définition non entraînés, peuvent se baser sur le talk test. En effet, leur fréquence cardiaque a tendance à être trop élevée s’ils ne peuvent plus parler pendant l’exercice.
Rappelons que pour rester en bonne santé, chacun devrait pratiquer chaque jour 30 minutes d’exercice physique d’intensité modérée. Si vous souhaitez améliorer votre endurance ou votre vitesse, prenez conseil auprès d’un médecin du sport pour déterminer votre condition de départ.
Source : University of New Hampshire, 21 juillet 2011; New York Times, 21 septembre 2011
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