Parler plusieurs langues… pour ne pas perdre la tête

11 juin 2014

Selon une étude écossaise, le fait de parler deux langues (ou plus) permettrait de ralentir le déclin cognitif.  Une bonne nouvelle, valable également pour ceux qui décident d’apprendre à l’âge adulte.

Les chercheurs de l’Université d’Edimbourg se sont appuyés sur les données médicales de la Lothian Birth Cohort 1936. Cette dernière est composée de 835 anglophones nés et vivant dans la capitale écossaise. Tous ont réalisé un test d’intelligence en 1947, alors qu’ils n’avaient que 11 ans. Puis ils ont réitéré l’opération entre 2008 et 2010. Au total, 262 participants étaient en mesure de s’exprimer dans au moins une autre langue que l’anglais ; 195 avaient appris cette seconde langue avant 18 ans et 65 après.

Résultat, ceux qui parlaient au moins deux langues possédaient de meilleures capacités cognitives par rapport à « la moyenne attendue à leur âge ». Les effets les plus probants ont été notés sur les exercices de QI et de lecture. Elément encourageant, ces effets ont été observés chez tous les bilingues, quel que soit l’âge d’apprentissage de la seconde langue.

Pour le Dr Thomas Bak, de l’Université d’Edimbourg, « ces résultats sont d’une importance considérable (…) Le bilinguisme, même acquis à l’âge adulte, peut ralentir le vieillissement cognitif. » Et prévenir certaines pathologies comme la maladie d’Alzheimer

  • Source : Annals of Neurology, 2 juin 2014

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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