Pas d’escalade pour les acrophobiques

19 décembre 2012

Comme les autres phobies, l’acrophobie se manifeste par une panique incontrôlable. Le patient placé en hauteur ou anticipant la nécessité de se retrouver dans cette situation, ressent une forte angoisse. Elle se manifeste par des tremblements, une forte transpiration, une tachycardie selon les cas.

C’est l’altitude qui effraie les acrophobes. Certains ne seront angoissés que par les grandes hauteurs, mais d’autres seront effrayés par un « dénivelé » de quelques mètres seulement. Dans tous les cas, ils ressentent un besoin impérieux de redescendre. Les acrophobiques font donc tout pour éviter de se retrouver en hauteur, ce qui peut constituer un handicap au quotidien.

Dans les cas les plus extrêmes, certains phobiques ressentent les effets angoissants au simple fait d’observer d’autres personnes en situation de hauteur. Plusieurs types de traitements peuvent être envisagés. Le principal consiste à suivre une psychothérapie comportementale et cognitive. Le patient est alors confronté progressivement à des situations en hauteur. D’abord de façon virtuelle, puis réelle et concrète.

  • Source : interview du Dr Rachel Bocher, psychiatre au CHU de Nantes, 7 juin 2012

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