Pas obligé que les règles soient la règle

02 janvier 2007

Une femme sur trois oublie sa pilule au moins une fois par mois. Plutôt inquiétant. Comme cet oubli se situe souvent en début de cycle, les fabricants développent des pilules à prendre en continu, sans marquer de pause.

L’autre solution, c’est de se tourner vers des méthodes contraceptives dites de longue durée d’action. Parmi celles-ci, les DIU (Dispositifs Intra-Utérins) ont la cote. En particulier, un, le système intra-utérin (SIU) hormonal. Il diffuse pendant 5 ans à très petites doses une hormone progestative, en assurant une contraception aussi efficace que la pilule, sans la contrainte de la prise quotidienne.

Le progestatif modifie ce que les spécialistes appellent la glaire cervicale. Elle devient infranchissable aux spermatozoïdes en quête d’ovule. Mais le progestatif agit aussi localement en bloquant la prolifération de la paroi de l’utérus. Elle la rend impropre à la nidation d’un éventuel ovule fécondé. Raison pour laquelle les règles – constituées pour l’essentiel des débris de cette prolifération – sont considérablement réduites en volume. En plus de la contraception, le SIU hormonal permet également de soulager les femmes qui, sans avoir de problème médical souffrent de règles douloureuses, trop longues, trop fréquentes ou trop abondantes. Près d’une femme sur trois l’utilisant n’ont d’ailleurs plus de règles du tout ! L’absence de règles entre chaque cycle n’est plus vécu comme un drame, bien au contraire !

  • Source : Le Quotidien du Médecin 01/06/2006

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