Permanence des soins : dépôt de plainte en urgences…

01 avril 2005

Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse…” Voilà un proverbe qui trouve une bonne illustration dans le dépôt de plainte au Conseil de l’Ordre, contre le charismatique leader du front des urgences médicales, le Dr Patrick Pelloux.

Dans un communiqué diffusé le 1er avril mais on ne peut plus sérieux, la section parisienne de l’UNOF-CSMF 75, principal syndicat de médecins généralistes, indique avoir porté plainte à l’Ordre des Médecins pour pratiques anti-confraternelles. Selon le patron des généralistes parisiens, “le Dr Patrick Pelloux a en effet accusé les médecins généralistes de mal assumer la permanence des soins en ville et de contribuer à l’engorgement des urgences.”

Or “un gros service d’urgence reçoit environ 40 000 patients par an soit l’équivalent d’un cabinet de groupe de 6 médecins de famille. On sait aussi que 90% des urgences sont assurées en Ile de France par les médecins spécialistes et généralistes dans leur cabinet tout au long de l’année.” Le syndicat estime ainsi “indécent (…) de statuer pour les 12 000 médecins généralistes de la Région Ile de France, à partir d’une structure certes très médiatisée, mais qui ne représente qu’une partie infime de l’accès aux soins en cas d’urgence.”

Qu’en sera-t-il de la grève des urgences hospitalières programmée à partir de lundi 4 avril par l’association de Patrick Pelloux ? L’UNOF-CSMF 75 pour sa part, entend rassurer les patients. “Les médecins libéraux parisiens n’ont aucune inquiétude sur leur capacité à absorber le surcroît d’urgence en ville, pendant (cette) grève illimitée.

  • Source : CSMF Paris, 1er avril 2005

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