Pilules contraceptives: le plongeon des troisième et quatrième générations
27 septembre 2013
Les recommandations des autorités sanitaires ont été bien appliquées par les professionnels de santé. ©Phovoir
Les ventes de pilules contraceptives de troisième et quatrième générations ne cessent de chuter en France. De décembre 2012 à août 2013, elles ont en effet dégringolé de 52,4%. Dans le même temps, celles des pilules dites de première et deuxième générations ont bondi de 32,2%.
Dans le cadre de son plan d’actions sur les contraceptifs oraux combinés (COC), l’Agence nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) publie une mise à jour des données disponibles sur l’évolution des ventes en France. La tendance observée depuis le début de l’année se confirme.
« La part des prescriptions de COC de 1ère et 2ème générations par rapport à celles des COC de 3ème et de 4ème génération est actuellement de 74%/26% », indique l’ANSM. Autant dire que les recommandations des autorités sanitaires ont été très bien intégrées par les professionnels de santé. Rappelons en effet que la Haute Autorité de Santé (HAS) incite les prescripteurs à préférer la prescription de pilules de première et deuxième génération.
Les DIU en cuivre à la fête
Par ailleurs, les ventes d’estroprogestatifs non oraux, comme les dispositifs transdermiques et les anneaux vaginaux ont diminué de 12,7% en août 2013 par rapport à août 2012. « Inversement, l’augmentation des ventes des autres dispositifs (implants, stérilets), amorcée en décembre 2012 se poursuit (+ 26,1% sur les 9 mois étudiés par rapport à la même période de l’année précédente) », souligne l’ANSM.
L’augmentation la plus marquée concerne les dispositifs intra-utérins en cuivre, donc non imprégnés de progestatifs. « Leur ventes augmentent de 45,1% en août 2013 par rapport à août 2012. Cette hausse est supérieure à 50% chez les femmes de moins de 40 ans ». L’Agence tient à préciser que « ces évolutions de prescriptions se maintiennent dans la durée et vont dans le sens d’une minimisation des risques liés à la contraception estroprogestive pour les patientes ».
Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : David Picot