L’anneau vaginal, un cercle vertueux

12 juin 2013

L’anneau vaginal n’est pas pris en charge par l’Assurance-maladie. ©Phovoir

L’anneau vaginal est un contraceptif se présentant sous la forme d’un anneau flexible en plastique poreux. Contenant une association d’estrogènes et de progestérone, il délivre ces hormones au quotidien. Comme l’explique le Dr David Serfaty dans la vidéo ci-dessous, l’anneau est une méthode contraceptive très efficace et pratique. Elle présente toutefois les mêmes effets secondaires que les pilules estro-progestatives.

L’anneau vaginal se met en place au fond du vagin pour une durée de 3 semaines, correspondant à la première partie du cycle. Il doit être inséré le plus profondément, mais sa position n’a pas d’importance en soi. C’est à la chaleur du corps que les hormones se diffusent à travers la paroi vaginale et passent dans le sang. Ensuite, la femme enlève l’anneau et les règles surviennent au cours de la quatrième semaine.

Si la femme n’utilisait pas de contraception hormonale au cours du mois précédent, l’anneau devra être inséré le premier jour de ses règles. Plus pratique qu’une pilule, l’anneau ne risque pas d’être oublié. Toutefois, pour être parfaitement efficace, il doit être bien utilisé. Comme il peut arriver qu’il soit expulsé, notamment après un rapport sexuel, il est important de penser à le remettre en place au plus vite.

Effets secondaires similaires à la pilule

L’anneau vaginal est donc recommandé aux femmes de moins de 45 ans qui ne veulent pas prendre une pilule tous les jours. Celles qui se déplacent beaucoup et subissent le décalage horaire y trouveront une méthode efficace et pratique. Elle peut aussi être utilisée de manière temporaire pour un voyage de quelques semaines.

En revanche, ce contraceptif pouvant provoquer les mêmes effets secondaires qu’une pilule combinée (nausées, gonflement douloureux des seins, saignements…), il ne peut pas être utilisé par toutes les femmes. Et celles à qui la pilule est contre-indiquée ne pourront pas non plus choisir l’anneau vaginal comme méthode contraceptive. En effet, si le médecin prescripteur détermine des facteurs de risque de thrombose veineuse ou artérielle lors d’une consultation, il sera préférable d’opter pour une autre méthode.

Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

  • Source : interview du Dr David Serfaty, gynécologue à Paris, au 23e Salon de gynécologie obstétrique pratique, 20, 21 et 22 mars 2013, Paris

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