Plus tardives les grossesses, plus longue la vie

03 octobre 1997

L’équipe américaine de Thomas T. Persl (Boston, USA), a comparé les antécédents gynécologiques et obstétricaux de 132 femmes qui toutes étaient nées en 1896, mais dont 54 étaient décédées à l’âge de 73 ans cependant que 78 autres étaient encore en vie – et donc centenaires – en 1996. Leurs recherches leur ont permis de constater que, quatre fois plus souvent que les autres, les centenaires ont eu un ou plusieurs enfants entre quarante et cinquante ans. Par ailleurs, leur ménopause a aussi été plus tardive.

Il est encore difficile de conclure que l’allongement de la période d’activité génitale soit un facteur direct de longévité. Mais l’équipe de Persl s’attelle maintenant à la question de savoir s’il existe des liens entre les gènes régulateurs de l’activité reproductive et ceux qui interviennent sur le vieillissement et la susceptibilité aux maladies liées à l’âge. Difficile de conclure que l’allongement de la période d’activité génitale soit un facteur direct de longévité.

  • Source : La promotion en Suisse de la prophylaxie de la grippe chez les personnes courant un risque accru de complications en cas d’affection grippale, IMSP, CMU Case Postale, CH1211 Genève 4, 1998.

Aller à la barre d’outils