Pokémon Go : un danger public ?
18 juillet 2016
Matthew Corley/shutterstock.com
Disponible depuis le 7 juillet aux Etats-Unis et en Australie, l’application Pokémon Go fait le bonheur des adeptes de jeux virtuels. Grâce au principe de réalité augmentée, les joueurs ont pour mission d’attraper les Pokémons plongés dans l’environnement réel transposé sur l’écran de leur téléphone portable. Un risque d’accident sur la voie publique tant l’intention se focalise sur le petit écran. Mais quels moyens mettre en place pour restreindre cette pratique à un loisir sans danger ?
En France, l’application Pokémon Go n’a pas encore vu le jour. Ce programme aurait dû être disponible le 15 juillet. Mais selon nos confrères du journal Le Monde, sa sortie a été retardée en signe de respect pour la période de deuil suite aux attentats survenus à Nice le 14 juillet au soir.
Comment ça marche ?
Sorte de « chasse au trésor », l’application donne la possibilité aux joueurs d’attraper des Pokémon visualisés sur l’écran de leur téléphone, et transposés dans l’environnement grâce au principe de réalité augmentée. Cette technologie à travers laquelle des images virtuelles semblent évoluées dans le monde réel. Mais la confusion entre ces deux espaces est risquée pour les usagers. « Notamment sur les voies de circulation », prévient l’association Prévention Routière. Rester les yeux rivés sur son téléphone, les mains palpant l’écran pour saisir un Pokemon tout en conduisant… en effet ce geste ne va pas de pair avec la vigilance. Ainsi aux Etats-Unis et en Australie, le jeu a certes fait des heureux…mais aussi des dommages. Depuis sa diffusion remontant à une dizaine de jours, « plusieurs incivilités routières impliquant des conducteurs qui utilisaient cette application au volant » ont été répertoriées.
Eloigner le risque
Par précaution, l’association Prévention Routière incite les fabricants du programme à « mettre en place un dispositif qui bloque le jeu » lorsque l’utilisateur est en train de conduire, qu’il s’agisse « d’une voiture, d’une deux roues motorisés ou d’un vélo ». Autre option préventive, faire en sorte que « les personnages virtuels n’apparaissent plus sur les voies de circulation pour éviter une prise de risques inutils aux joueurs piétons ».
A noter : En 2015, les accidents de la route « ont fait près de 3 500 morts et plus de 70 000 blessés ». Pour l’association Prévention Routière, la prise de responsabilité des fabricants et la protection maximale des joueurs relèvent de la priorité.
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Source : Association Prévention Routière, le 13 juillet 2016
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Ecrit par : Laura Bourgault – Edité par : Vincent Roche