Pollen d’ambroisie : comment s’en prémunir ?

16 août 2021

La seconde moitié du mois d’août marque chaque année le retour des pollens d’ambroisie. Cette plante envahissante originaire d’Amérique du Nord impacte très fortement la qualité de vie des personnes allergiques. Que faire si vous êtes concerné ?

En France, entre 1 et 3,5 millions de personnes seraient allergiques à l’ambroisie. Celles-ci souffrent alors de divers symptômes parmi lesquels éternuements, obstruction nasale, conjonctivite, rougeur ou gonflement des paupières. Pas étonnant quand on sait qu’« il suffit de 5 grains de pollen de cette plante par mètre cube d’air pour déclencher des symptômes », comme le rappelle L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).

La saison du pollen d’ambroisie est tardive : entre mi-août et mi-septembre. Durant cette période, plusieurs mesures sont recommandées aux personnes allergiques. Pensez notamment à :

– éviter les activités extérieures qui entraînent une surexposition aux pollens ;

– éviter de faire sécher votre linge à l’extérieur ;

– fermer les vitres des véhicules (et changer chaque année le filtre à pollens) ;

– vous rincer les cheveux le soir (pour éviter de dormir la tête dans les pollens) ;

– aérer votre habitation tôt le matin et tard le soir.

Une plante allergisante

Ce pollen est à la fois très allergène, c’est-à-dire qu’il entraîne des symptômes chez les allergiques, mais également très allergisant, c’est-à-dire qu’il rend allergique des individus sains. En effet, « l’allergie au pollen de l’ambroisie peut concerner n’importe quel individu, pour peu qu’il ait subi une exposition suffisamment intense et prolongée », note l’Anses.

Il est donc important d’être sensibilisé à l’existence de cette plante, en particulier dans les régions concernées. C’est notamment le cas dans le Rhône, l’Isère, la Drôme ou encore la Nièvre ou le Cher, considérées comme des zones à forte infestation/implantation. On en trouve également dans les Charentes, la Côte-d’Or et le Gard. La Bretagne est elle très peu concernée. Si vous développez de nouveaux symptômes d’une allergie respiratoire, consultez votre médecin.

  • Source : Anses – Ministère de la Santé

  • Ecrit par : Dominique Salomon

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