Pollutions, allergies… le combat permanent des asthmatiques

Équilibré… tel est le maître mot du traitement de l’asthme. Le critère, c’est de ne souffrir d’aucun symptôme dans sa vie quotidienne. Pas facile en toutes saisons. L’air ne permet pas toujours de prendre la vie à pleins poumons !

Grand pourvoyeur d’allergies respiratoires, l’air véhicule des polluants qui agressent les bronches. Le plus célèbre est l’ozone. Selon la quantité présente dans l’atmosphère les pouvoirs publics déclenchent ainsi des seuils, dits ” d’information ” puis ” d’alerte “.

Ces seuils ne seraient-ils pas à revoir ? C’est ce que suggère une étude originale réalisée par une équipe américaine, qui montre que toute augmentation d’ozone dans l’atmosphère aggrave la situation des asthmatiques… même si la quantité de polluant au départ est très faible. Sur une période de 7 mois, les auteurs ont étudié le lien entre la quantité d’ozone dans l’air d’une région peu polluée des Etats-Unis – la Nouvelle-Angleterre – et la gène respiratoire ainsi que le recours à des corticoïdes d’urgence chez quelques 200 enfants asthmatiques.

Et le résultat est surprenant : toute augmentation d’ozone, quel que soit le taux de départ, accroît les épisodes de respiration sifflante et de recours aux médicaments. En clair, même dès les premiers seuils, l’ozone aggrave l’inflammation des bronches des asthmatiques.

Or, cette inflammation doit, en toute circonstance, être maîtrisée. Si des signes d’asthme persistent malgré le traitement, il faut consulter son médecin. Il dispose de différentes armes complémentaires pour combattre l’inflammation. Si les médicaments à base de cortisone sont en première ligne, il existe aussi d’autres médicaments permettant de s’attaquer à une autre voie de l’inflammation : les anti-leucotriènes. Le combat contre l’inflammation ne permet en effet aucun jour de congé. Même en vacances.

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  Source : Men's Attitudes on Life Events and Sexuality (MALES), Eur Urol 2003 : suppl.2 (1) 97 (abstract 377), Giuliano et al. Prog Urol. 2002