Pour changer d’air… prenez de l’altitude

02 mars 2010

Il est aujourd’hui largement admis que l’air de la montagne est bénéfique. Et ce n’est pas nouveau : déjà au 18ème siècle, les tuberculeux étaient accueillis dans des sanatoriums d’altitude… Aujourd’hui encore, rien de tel qu’une bonne cure au grand air pour vous décrasser les poumons. Mais ne perdez pas de vue pour autant, quelques règles élémentaires de prudence.

L’image du « grand bol d’air pur » est une réalité biologique. Avec l’altitude, l’air devient « plus propre ». Les sportifs – footballeurs en tête – l’ont bien compris. En séjournant une ou deux semaines à la montagne avant une grande compétition, ils profitent de cet air mais aussi du fait que l’altitude augmente leur taux de globules rouges. Au moment de la compétition, la quantité d’oxygène transportée par le sang vers les muscles, est ainsi augmentée. Ainsi la performance et l’endurance se trouvent-elles favorisées.

Le manque d’oxygène est-il un risque réel? La question est souvent posée, des inconvénients éventuels de l’altitude pour la femme enceinte et le nouveau-né. Pour le Dr Jean Dominique Laporte, président de l’Association des Médecins de Montagne, «il s’agit dans la plupart des cas, de vieilles croyances. Dès qu’une femme est enceinte en montagne, on ne la fait pas descendre en plaine… ». Il en va de même pour les nouveau-nés, que certains hésitent à emmener à la montagne. Or souligne notre montagnard « il y a bien des enfants qui sortent de maternité pour aller habiter à 1 500 ou 2 000 mètres. Alors, pourquoi pas en vacances ? »

Les précautions à prendre. Dès 1 500 mètres, le rayonnement solaire n’est pas le même qu’au niveau de la mer. En haut des cîmes, déshydratation et rayons ultraviolets vous attendent. Pensez donc à emporter des bouteilles d’eau, et un ou plusieurs biberons pour votre bout de chou. Portez également des lunettes de soleil adaptées, et surtout imposez-les à vos enfants dès qu’ils vous accompagnent en randonnée ou sur les pistes.

Les tympans aussi, doivent être surveillés. Un grand classique : si en altitude vos oreilles se bouchent, il vous suffira généralement de vous moucher, ou de pincer vos narines en essayant de souffler (pas trop fort…) par le nez. Mais notre corps est sensible aux changements. Celui de votre enfant encore plus. Avant de partir, faites-le donc examiner par son médecin ou un ORL.

Enfin ne négligez pas le froid ! Même l’été quand la chaleur règne dans la vallée, n’oubliez pas qu’en altitude l’air se refroidit, puisque la température baisse en moyenne de 1°C pour chaque centaine de mètres d’altitude… Ne vous laissez donc pas surprendre, et prévoyez de quoi couvrir toute la famille.

Destination Santé
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