Pour de bonnes notes, un bon petit déjeuner

20 novembre 2015

Concernant l’importance d’un bon petit déjeuner, les études se suivent… et se ressemblent. La dernière en date, en provenance directe du Pays de Galles, nous montre que, pour nos bambins, ce « repas le plus important de la journée » influence grandement leurs résultats scolaires.

Après la nuit, les réserves en eau et en énergie sont fortement diminuées. Ce premier repas de la journée vise donc à recharger les batteries pour repartir d’un bon pied. Mais là n’est pas son seul intérêt. Différents travaux ont déjà mis en lumière son rôle dans la prévention de certaines affections comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires.

Des chercheurs de l’Université de Cardiff viennent d’ajouter un nouvel intérêt à cette longue liste : les enfants qui ne sauteraient pas leur breakfast auraient de meilleures notes. Pour le prouver, ils ont étudié les petits déjeuners de 5 000 enfants âgés de 9 à 11 ans. Précisément, ils ont mis en parallèle les résultats scolaires de ces bambins et leurs habitudes en termes de petit déjeuner.

Ainsi, ceux qui mangeaient le matin avaient deux fois plus de chances d’avoir la moyenne que les autres. Mais là ne s’arrête pas leurs observations. En effet, encore fallait-il que les enfants mangent sain. Car ceux qui ingurgitaient bonbons et autres chips (dans le cas d’espèce, 1 enfant sur 5 tout de même), étaient moins concernés.

Pour Hannah Littlecott, principal auteur de ce travail, « notre étude offre la preuve évidente du lien existant entre ce que mangent les élèves le matin et leurs résultats scolaires», suggérant par la même occasion que les politiques de santé publique devraient en tenir compte à l’avenir.

Rappelons que les principaux composants de ce repas sont :

  • Les protéines : c’est grâce à elles que nous arrivons au déjeuner sans coup de pompe. Le choix est large entre les produits laitiers (fromage blanc, yaourts, fromages) les viandes ou un œuf ;
  • Les céréales complètes : elles vous apporteront d’indispensables sucres complexes, autrement dit le carburant nécessaire pour tenir la distance. Pain complet ou aux céréales, muesli, flocons d’avoine… Là encore le choix est large ;
  • Un fruit pour ses vitamines et ses sucres rapides ;
  • Une boisson. L’objectif étant de reconstituer les stocks hydriques éliminés durant la nuit.

 

  • Source : Cardiff University, 16 novembre 2015

  • Ecrit par : Vincent Roche – Eedité par : Dominique Salomon

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