











Des chercheurs canadiens ont mis au point une mousse synthétique biodégradable qui permettrait de faire «pousser de los » à lintérieur du corps dun patient. Cette mousse, implantée pour combler une brèche ou réparer une fracture, peut être ensemencée avec des cellules osseuses prélevées sur le malade lui-même. Celles-ci «colonisent » ensuite le support pour reconstituer un os vivant et parfaitement fonctionnel. La technique est encore en développement mais le Pr. John Davies et ses collaborateurs de luniversité de Toronto soulignent quelle pourrait présenter un double avantage pour les spécialistes de la chirurgie osseuse. Aujourdhui, ceux-ci nont que le choix de prélever de los appartenant au malade lui-même ou dutiliser de los de cadavre. Cette nouvelle méthode permettrait à la fois déviter le traumatisme secondaire représenté par le prélèvement osseux et le risque de transmission de maladie qui ne peut être totalement éliminé lorsquon utilise de los provenant de cadavres. La parodontologie, dérivée de lart dentaire et consistant à traiter les maladies et traumatismes des maxillaires, pourrait également bénéficier de ces travaux. Il nest pas rare en effet que les spécialistes de cette discipline recourent à des fragments dos – généralement tirés du bassin de leurs patients aux fins de reconstruction.
Source : Impact Quotidien, 18 mars 1998
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