Pour vivre heureux, ne vivons pas cachés !

02 septembre 2005

Près de 8 enfants sur 10 éprouvent de la honte face à l’énurésie. Notamment vis-à-vis de leurs parents -pour 61% d’entre eux- et surtout devant leurs camarades d’école pour 71%. L’enfant énurétique se sent anormal. Et il en souffre.

Parler de sa maladie est souvent un premier pas vers une amélioration de la situation. Car dans 80% des cas l’énurésie nocturne primaire isolée est une maladie. Pas un problème psychologique. D’en parler permet à l’enfant de se sentir mieux. Faire pipi au lit lorsque l’on a plus de 5 ans, c’est un secret lourd à porter… D’ailleurs, la plupart souhaite se confier à leur mère (77%) ou à leur père (58%). Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ils ne redoutent pas le corps médical, au contraire : 77% des enfants énurétiques ont envie d’en parler à leur médecin.

Sortir de l’isolement, c’est donc le premier désir de l’enfant qui fait pipi au lit. Pour l’aider et engager le dialogue, les parents sont parfois démunis et ont besoin de conseils. Car eux-mêmes connaissent assez mal cette maladie. Ils n’osent pas en parler. Eux aussi éprouvent de la honte.

Or pour déculpabiliser l’enfant et son entourage, il est important de s’informer. De plus, une prise en charge médicale est nécessaire. Dans certains cas l’énurésie ne passera pas toute seule. Une enquête nationale intitulée “Pipi au lit” est en cours en France depuis octobre 2002. Pour participer ? C’est très simple : il suffit de téléphoner au numéro vert 0800 05 1997. L’appel est gratuit.

  • Source : résultats de l'enquête nationale

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