Pour vos bambins, une cuisine en toute sécurité

Pour votre enfant, en quête perpétuelle d’aventures, la cuisine est un terrain de jeux à expérimenter. Mais entre les risques de coupures, de brûlures ou d’empoisonnements, ce terrain peut vite s’avérer… un champ de mines. Dès son plus jeune âge, votre bambin tend la main et en grandissant il parvient à saisir les objets et à les porter à sa bouche. Pour éviter les drames, souvent attribués – à tort- à la malchance, redoublez de bon sens et de prévention.

– Il aura certainement repéré les ustensiles que vous utilisez pour cuisiner. Et la tentation d’attraper des plats ou des objets situés en hauteur est bien séduisante. Surtout s’il a faim. Ne le laissez donc pas seul dans la cuisine. Tournez les manches des casseroles ou des poêles vers l’intérieur de la cuisinière ou de la plaque de cuisson. Et n’oubliez pas de débrancher et de ranger vos appareils électroménagers immédiatement après les avoir utilisés ;

– veillez à ne pas laisser les ustensiles coupants ou contondants à la portée des enfants. Rangez-les de préférence dans des compartiments munis de « blocs tiroirs » ;

– prenez garde aux endroits où l’enfant peut s’appuyer. La porte du four en est un. Expliquez-lui que le four brûle. N’hésitez pas à équiper cette porte d’une grille ou d’une protection. Il existe d’ailleurs des cuisinières et des fours équipés de portes isothermes. Pensez à en parler au Père Noël… ;

– les produits détergents ou d’entretien ont souvent des couleurs ou des formes susceptibles d’attiser la curiosité de votre petit. Pour éviter les intoxications, isolez ces produits. Prenez spécialement garde aux caustiques. N’hésitez pas à les ranger sous clé, et équipez les portes de placard de fermeture de sécurité. Et utilisez de préférence des produits munis de bouchons de sécurité ;

– attention enfin aux chutes d’une chaise haute. Lorsque vous l’asseyez, équipez-le d’une ceinture ventrale et d’un entrejambe. S’il marche précocement, vous pouvez compléter d’un harnais de contention thoracique.

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  Source : Institut national de Prévention et d’Education pour la Santé (InPES), 27 septembre 2010