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« Le ronflement survient lorsque les muscles de l’arrière-gorge, du voile du palais, de la luette et de la langue se relâchent pendant le sommeil profond », explique le site ameli.fr de l’Assurance-maladie. « Ces organes prennent davantage de place et obstruent les voies respiratoires. Lors de l’inspiration, l’air a plus de mal à passer et fait vibrer le pharynx, provoquant un bruit de ronflement. »
Pour autant, tout le monde ne ronfle pas. Alors quelles sont les causes de tout ce tapage nocturne ? Plusieurs facteurs déclenchent ou favorisent le ronflement passager ou chronique. La liste est assez longue :
L’attitude à adopter va donc dépendre de la cause impliquée. Pour beaucoup, un changement dans les habitudes de vie peut diminuer le ronflement. L’arrêt du tabac, une baisse de la consommation d’alcool et une perte de poids améliorent la situation. Si vous suivez un traitement antidépresseur ou anxiolytique, parlez-en à votre médecin, il pourra peut-être le modifier.
Si le ronflement persiste, vous serez sans doute orienté vers un oto-rhino-laryngologiste (ORL), afin de réaliser un bilan. Celui-ci détermine parfois la nécessité d’un traitement chirurgical dans le but de corriger les anomalies ORL faisant obstacle au passage de l’air. Chez les enfants, il s’agit des végétations et des amygdales, et chez l’adulte d’une déviation de la cloison nasale.
Posé à la suite d’un bilan du sommeil réalisé dans un service spécialisé, le diagnostic de syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) induit une prise en charge à part. Il s’agit de mettre en place l’utilisation d’une machine à pression positive continue (PPC) afin d’améliorer la respiration et donc de réduire les ronflements pendant le sommeil.
Source : ameli.fr
Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par : Vincent Roche
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