Pourquoi se vaccine-t-on ?
30 août 2021
Le vaccin anti-Covid-19 prend toute la place dans l’actualité. Mais il ne faut pas oublier pour autant les autres. Rougeole, DTP… et bien d’autres sont essentiels en matière de prévention. Alors, pourquoi doit-on se vacciner ? A quoi servent ces injections ? Petit rappel général.
Découvert par le médecin anglais Edward Jenner, dont les travaux seront repris un siècle plus tard par Louis Pasteur, le principe de la vaccination consiste à enseigner au système immunitaire à se défendre contre tel ou tel germe. Comment ? En l’exposant à des microbes atténués ou tués, ou de petits morceaux de pathogène, afin qu’il produise les anticorps adéquats et qu’il soit capable de les mettre en œuvre le jour où il entrera en contact avec le germe en question lors d’une infection naturelle. « Cet entraînement lui permet de se préparer et de réagir rapidement par la suite, avant que la maladie ne devienne grave », précise InfoVac.
Au niveau individuel donc, la vaccination permet de ne pas être sans défense face à un microbe pouvant nous rendre malade, et potentiellement entraîner des séquelles graves voire conduire au décès. Comme c’est le cas par exemple du tétanos ou de la diphtérie, pour ce qui est de vaccins anciens. Avant l’élaboration de ces vaccins, de nombreuses personnes mouraient de ces maladies, en particulier des enfants. Et nombreux étaient ceux qui souffraient de handicaps dus à la poliomyélite.
Protection collective
De nombreuses autres maladies ont bénéficié du développement de vaccins efficaces au cours des années, améliorant la prévention. C’est le cas de la rougeole, de la coqueluche ou encore plus récemment de la méningite. Pourtant, certains continuent de douter de ses bienfaits et d’accuser ces immunisations d’effets indésirables graves. Résultat, des flambées de rougeole conduisent à de nombreux décès chaque année.
Certes, en médecine « le risque zéro n’existe pas », rappelle InfoVac. « Cependant les dangers de la vaccination sont nettement inférieurs à ceux des maladies naturelles. » Au niveau individuel, mais aussi collectif.
Pourquoi ? « La vaccination limite la circulation du germe, (…) et permet aussi de protéger les personnes qui ne peuvent pas être vaccinées (personnes souffrant de graves maladies par exemple) ou dont le système immunitaire est trop affaibli pour que la protection du vaccin soit pleinement efficace, dont les personnes immunodéprimées », précise l’Inserm.
Des vaccins tant attendus
Paradoxalement, si la défiance persiste face aux vaccins existants – en particulier dans les pays riches – d’autres sont attendus avec impatience et font l’objet d’intenses recherches. C’est le cas d’un futur vaccin contre le VIH/Sida ou encore contre le paludisme. Des maladies qui font encore de nombreux morts dans le monde.
A noter : consultez le calendrier vaccinal afin de vous assurer que vous êtes à jour de vos vaccinations. Pour la vaccination anti-Covid-19, les recommandations incluent désormais toutes les personnes âgées de plus de 12 ans.