











Selon les résultats d’un travail américain, des marqueurs métaboliques présents dans le liquide amniotique permettraient d’anticiper le risque d’accouchement prématuré. Notamment chez les femmes qui ont tendance à présenter des contractions précoces.
Ce travail a été mené par la March of Dimes Birth Defects Foundation, une association caritative américaine dédiée au nouveau-né. L’auteur de cette étude, le Dr Roberto Romero, a étudié le liquide amniotique de trois groupes de femmes. “Le premier concernait des femmes qui avaient présenté des épisodes de travail précoce mais accouché à terme. Les femmes du second groupe elles, présentaient une inflammation intra-amniotique et ont accouché prématurément, après des épisodes de travail précoce. Enfin le dernier groupe était constitué de femmes qui ne présentaient aucun signe d’inflammation mais avaient eu un travail et un accouchement prématurés“.
Et les résultats paraissent prometteurs. Un profil métabolique, établi après prélèvement du liquide amniotique chez toutes ces femmes, a permis d’identifier celles qui appartenaient aux différents groupes. Et cela avec une précision de… 96 %. Une seconde étude, réalisée sur une plus large cohorte, a confirmé l’efficacité de cette approche. “Nous pouvons désormais considérer le profil métabolique comme un véritable outil pour identifier les femmes à risque de naissance prématurée“.
Source : March of Dimes Birth Defects Foundation - 25th annual Society for Maternal-Fetal Medicine, 10 février 2005
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