Préparation du sportif : et le mental ?

27 mai 2022

Qu’il évolue en loisirs ou au plus haut niveau, le sportif pense volontiers à sa préparation physique en vue d’être au top de sa forme le jour J. En revanche, la sphère psychologique passe volontiers au second plan. Coup de projecteur sur le métier de préparateur mental qui émerge progressivement en France.

Dans l’ouvrage intitulé Psychologie du sport et de la performance, la préparation mentale est définie comme « une préparation à la compétition par un apprentissage d’habiletés mentales et d’habiletés d’organisation, et dont le but principal est d’optimiser la performance personnelle de l’athlète ».

De façon concrète, les « habiletés » en question concernent des aspects tels que la concentration, la confiance en soi, le relâchement, etc. Ils revêtent une importance capitale pour, par exemple, aborder une compétition dans les meilleures dispositions possibles. Ou pour la réalisation d’un geste technique nécessitant un haut degré de concentration : marquer un point décisif au tennis, frapper un tir au but au football… L’approche peut ainsi passer par de la relaxation ou de l’imagerie mentale    ou par des stratégies de cohésion de groupe, dans le cadre d’une équipe.

Avant et après la compétition

Le préparateur mental travaille dans l’optique de la préparation à la performance. Il peut donc accompagner un sportif – ou un entraîneur – en amont d’une épreuve mais aussi en aval. L’analyse de la pratique fait également partie de son travail, de façon à tirer des enseignements d’un succès ou d’un échec. Et de favoriser ainsi la progression.

  • Source : Insep, fiches institutionnelles et pratiques, statut et rôle du préparateur mental - 25 mai 2022

  • Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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