Préparez-vous à la journée des câlins !

18 janvier 2019

Amicale, fraternelle, amoureuse… le pouvoir d’une étreinte sur notre degré de bien-être est indéniable. Et quels mécanismes entrent en ligne de compte ? Réponses à l’approche de la journée des câlins organisée ce lundi 21 janvier.

Lundi 21 janvier, à l’occasion de la journée des câlins, vous entrerez peut-être dans la danse des étreintes avec votre famille, vos amis, votre conjoint… voire des personnes libérées fans du free hug (câlins gratuits) dans la rue ! Bien sûr, cette démonstration peut se vivre tous les jours.

Mais au fait, quand on fait un câlin, que se passe-t-il dans le corps et dans la tête ? C’est le toucher limbique qui est à l’œuvre, ce contact qui stimule l’insula au niveau cérébral, une zone capable d’analyser le plaisir associé au câlin. Elle réagit en captant toutes les informations issues des fibres nerveuses…

Dans les bras de l’autre, l’hormone de l’amour mais aussi du lien social, l’ocytocine, est sécrétée en grande quantité. D’où cette intense et immédiate sensation de bien-être et de proximité avec l’autre. Cette hormone nourrit ainsi la confiance en soi et constitue un grand remède contre l’anxiété. Pendant un câlin, place aussi à la communication non verbale. Un souffle, du silence, de la chaleur humaine… et rien de plus. Pas si désagréable de calmer un peu le flot de la parole non ? Enfin, en sécrétant de la dopamine, l’hormone du plaisir, le câlin booste la motivation et la bonne humeur. A consommer sans modération donc !

  • Source : « Sexe & Cerveau, et si tout se passait dans la tête », Sébastien Bohler, Edition Aubanel Sciences, 29 euros, 223 pages

  • Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Vincent Roche

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