Presbytie : un jour ou l’autre, tous concernés !

17 novembre 2011

Vous êtes obligé d’éloigner votre journal afin d’en distinguer correctement les lettres, à tel point que vos bras seront bientôt trop courts ? Vous souffrez de presbytie. Coup de projecteur sur ce trouble visuel tout à fait naturel qui par définition, nous concernera pratiquement tous à un moment de notre vie.

De quoi parle-t-on?

La presbytie résulte d’un processus inéluctable. Elle est en effet directement liée au vieillissement. Dès l’adolescence et à mesure que nous prenons de l’âge, notre cristallin perd de son élasticité. Il perd ainsi peu à peu, sa capacité à se déformer pour faire la mise au point de notre vision sur les objets rapprochés. Si vous êtes amateur de photographie, il vous est facile de comprendre que l’œil est comme un appareil photo, dont la fonction autofocus serait affaiblie. Au fur et à mesure que vous vous approchez des objets – ou des gens !- ces derniers deviennent flous.

Ce trouble de la vision apparaît souvent dès la quarantaine. La presbytie pourtant, ne devient réellement gênante que vers l’âge de 45 ans en moyenne. Elle s’aggrave ensuite jusqu’à 65 ans, pour enfin se stabiliser.

Des symptômes gênants…

Vous ressentez une gêne à la lecture et à l’écriture, vous ne parvenez plus à viser le chas d’une aiguille ? Ce sont autant de signes de presbytie. Conséquence, votre confort visuel s’en trouve affecté. Vos yeux se fatiguent plus vite lors de la lecture ou de toute autre activité de près. Les maux de tête aussi, se font plus fréquents.

… et des solutions diverses

Le port de lunettes vous aidera à mettre fin à votre inconfort visuel. Comme il est précisé sur le site Internet de la clinique Sourdille de Nantes, « la correction est différente pour la vision de près et de loin. Dans le cas d’une presbytie, il vous faudra enlever vos lunettes ou regarder par dessus pour voir au loin ».

Si vous souhaitez n’utiliser qu’une seule paire de lunettes pour voir de près comme de loin, la solution reposera soit dans l’utilisation de verres à double foyer, soit dans le recours à des verres progressifs.

Les verres à double foyer présentent deux parties distinctes, ce qui améliore le confort visuel mais nécessite de passer d’une partie de verre à l’autre selon que l’on veut lire (de près) ou regarder (de loin).

Les verres progressifs procèdent d’une technologie beaucoup plus complexe. Leur puissance varie progressivement de la partie haute à la partie basse du verre, et le passage d’une focale à l’autre est quasiment imperceptible… après une courte période d’accoutumance. Dans ce domaine cependant, la qualité des verres – qui conditionne souvent leur prix… – est déterminante.

L’alternative aux lunettes repose sur le port de lentilles de contact multifocales. Elles aident l’œil à s’adapter rapidement aux différentes distances. Elles sont à la fois de plus en plus performantes et de mieux en mieux tolérées. Enfin, la chirurgie de la presbytie est en plein essor. Cependant pour l’instant, « elle n’est possible que dans certains cas, après un bilan préopératoire personnalisé ».

Pour en savoir plus, demandez conseil à votre ophtalmologiste et consultez le site de la clinique Sourdille, de Nantes.

  • Source : www.clinique-sourdille.com, consulté le 16 novembre 2011

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