Préservez les reins de votre vieux chat
02 décembre 2011
Certains chats, comme les chiens d’ailleurs, peuvent vivre vieux et même très vieux. Certains matous atteignent couramment 14 ou 15 ans, dépassent parfois les 20 ans ! L’âge avançant, ces animaux souffrent naturellement de nombreuses pathologies chroniques inhérentes à leur vieillesse. Parmi elles, la maladie rénale chronique. Diagnostiquée à temps, elle peut être traitée par des médicaments et une alimentation adaptée. La durée ainsi que la qualité de vie de votre animal – mais aussi la votre – peuvent ainsi être améliorées.
Près de 10% des chats de plus de 10 ans, et 30% des félins au-delà de 15 ans souffriraient d’une incapacité de leurs reins à éliminer les déchets du sang. L’affection se manifeste par une mauvaise haleine, la perte de l’appétit ou un amaigrissement. Notons également la détérioration du pelage, une apathie persistante, des vomissements et des diarrhées. Autre signe à ne pas manquer : le chat boit et donc urine bien plus souvent qu’à l’accoutumée. Et pour cause, il souffre en fait ,de déshydratation.
Si vous observez ces changements dans le comportement de votre animal, rendez visite à votre vétérinaire. Celui-ci pratiquera des analyses d’urine et de sang. S’il diagnostique une affection rénale chronique, il vous expliquera la marche à suivre. Il prescrira un traitement médicamenteux, mais pas seulement.
Une alimentation adaptée
Les médicaments en effet, ne suffiront pas à le traiter. Votre chat devra également suivre un régime alimentaire adapté. Pour préserver sa fonction rénale, vous devrez changer quelques une de ses habitudes nutritionnelles. Cela passera généralement par l’adoption d’aliments ayant une teneur réduite en protéines et en phosphore. En outre, vous devrez lui donner sa nourriture après l’avoir passée sous un filet d’eau. Ainsi humidifiée, elle lui assurera une meilleure hydratation. Et laissez toujours une gamelle d’eau fraîche à se disposition.
Enfin une surveillance de son comportement s’impose. Grâce au traitement et au changement d’alimentation, retourne-t-il s’abreuver à un rythme normal ? Retrouve-t-il sa vitalité ? Ses symptômes ont-ils disparus ? Notez vos observations et faites en rapport au vétérinaire.