











Accueil » Santé Publique » Environnement » Produits chimiques : le droit à l’information mal respecté
Le Bureau européen des Unions de Consommateurs (BEUC) a enquêté dans 9 pays, avec des résultats malheureusement édifiants. Selon le règlement européen Reach en effet, les consommateurs bénéficient d’un « Droit à l’Information » au nom duquel ils peuvent demander, à n’importe quel opérateur économique de la chaîne de commercialisation, si l’un de ses produits ou son emballage contient des « substances extrêmement préoccupantes ». La réponse doit lui être fournie gratuitement dans les 45 jours suivant sa demande. En théorie…
Le BEUC et d’autres organisations de consommateurs, ont tenté de vérifier si les entreprises sont conscientes de leur obligation, et si elles répondent précisément, intelligiblement et… dans les délais à ce type de question. « Nous avons envoyé des lettres de consommateurs de 9 pays de l’Union européenne : Allemagne, Autriche, Danemark, Espagne, France, Grèce, Pologne, Royaume-Uni et Suède » expliquent les responsables du BEUC. Au total 25 lettres ont été envoyées dans chaque pays, soit 225 lettres. « Nous avons reçu 10 réponses satisfaisantes en Suède et en Autriche, 9 en Allemagne, 8 en France, 7 au Royaume-Uni, et seulement 3 en Pologne et au Danemark, une en Grèce et aucune en Espagne ».
« Les substances chimiques dangereuses sont présentes dans nos maisons. Et malgré leur risque potentiel énorme, les consommateurs sont très mal informés de leur présence ou des moyens de les éviter », s’insurge Monique Goyens, Directrice générale du BEUC. Comme un test en vraie grandeur serait certainement riche d’enseignements, les lecteurs trouveront ici une lettre-type qu’ils peuvent adresser à leurs fournisseurs préférés…
Source : BEUC, 5 octobre 2011
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