











Si elles ne sont pas traitées à temps, certaines maladies limitées à un organe bien précis peuvent retentir sur dautres parties de lorganisme. Ainsi, dans le cas dun malade atteint dhypertrophie bénigne de la prostate, la décision de traiter cette dernière est-elle étroitement liée à lexistence de signes de complications urinaires ou rénales. Cest le cas lorsquil y a du sang dans les urines (ce quon appelle une hématurie), ou encore lorsque le patient souffre dinfections urinaires à répétition et quon sexplique mal. Mais cette affection fréquente chez les hommes qui ont franchi la cinquantaine peut aussi entraîner la formation de calculs dans la vessie, voire même retentir sur le fonctionnement rénal. Cependant, avant den arriver à ce stade, il y a souvent des « signes dappel » qui doivent alerter le malade. Des envies fréquentes duriner, la nécessité de « pousser » pour commencer une miction, un jet urinaire à la force diminuée doivent être signalés au médecin avant même de devenir un handicap dans la vie quotidienne. Car alors, une surveillance attentive et un traitement médical permettront déviter ces complications et le recours à la chirurgie.
Source : Impact Médecin hebdo n°367, 23 mai 1997, Médec 1997 : le bilan, p. 24.
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