Prostate: attention au retentissement « à distance »

11 mai 1998

Si elles ne sont pas traitées à temps, certaines maladies limitées à un organe bien précis peuvent retentir sur d’autres parties de l’organisme. Ainsi, dans le cas d’un malade atteint d’hypertrophie bénigne de la prostate, la décision de traiter cette dernière est-elle étroitement liée à l’existence de signes de complications urinaires ou rénales. C’est le cas lorsqu’il y a du sang dans les urines (ce qu’on appelle une hématurie), ou encore lorsque le patient souffre d’infections urinaires à répétition et qu’on s’explique mal. Mais cette affection fréquente chez les hommes qui ont franchi la cinquantaine peut aussi entraîner la formation de calculs dans la vessie, voire même retentir sur le fonctionnement rénal. Cependant, avant d’en arriver à ce stade, il y a souvent des « signes d’appel » qui doivent alerter le malade. Des envies fréquentes d’uriner, la nécessité de « pousser » pour commencer une miction, un jet urinaire à la force diminuée doivent être signalés au médecin avant même de devenir un handicap dans la vie quotidienne. Car alors, une surveillance attentive et un traitement médical permettront d’éviter ces complications et le recours à la chirurgie.

  • Source : Impact Médecin hebdo n°367, 23 mai 1997, Médec 1997 : le bilan, p. 24.

Destination Santé
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.

Aller à la barre d’outils