Prostate: la chirurgie, en second recours seulement

08 janvier 1999

La chirurgie ne doit être proposée qu’aux malades « ayant une HBP (hypertrophie bénigne de la prostate) compliquée ou invalidante qui n’a pu être améliorée par le traitement médical ». Cette prise de position du Dr Georges Képénékian (Hôpital Saint Joseph-Saint Luc à Lyon) est rapportée par notre confrère Impact Médecin Hebdo . Ce dernier souligne ainsi les changements survenus depuis quelques années dans le traitement de cette affection qui se caractérise par une augmentation du volume de la prostate avec l’âge, et qui atteint la majorité des hommes après la cinquantaine.

Autrefois, la seule solution vraiment efficace était la chirurgie dont les risques ne sont jamais nuls, et qui présente un certain nombre d’effets secondaires parmi lesquels un retentissement parfois important sur la fonction sexuelle. Mais comme l’a rappelé le Dr Képénékian, on peut désormais proposer un traitement médical, c’est-à-dire sans intervention chirurgicale, « en cas de signes fonctionnels qui gênent le malade et qui, en l’absence de complications, ne justifient pas un traitement chirurgical . »

  • Source : Impact Médecin hebdo n°367, 23 mai 1997, Médec 1997 : le bilan, p. 24.

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