











Les récentes affaires de pédophilie qui ont défrayé la chronique ont clairement montré lutilisation faite du réseau Internet pour promouvoir la prostitution enfantine. La quasi-impunité des responsables de tels «services » nest pas le moindre scandale en la matière, mais il est permis despérer que sa fin est proche. Michel Hansenne, Directeur général du Bureau International du Travail (BIT) a indiqué que cette organisation envisageait dadopter une Convention sur les pires formes de travail des enfants. Elle sera proposée aux Etats-membres au mois de juin prochain, lors de la Conférence internationale du travail à Genève. Cette convention très attendue interdira «les formes les plus préjudiciables de travail et notamment la servitude, la vente et le trafic denfants ainsi que lutilisation denfants pour la prostitution ou la production de matériel pornographique. »
Comme la souligné Michel Hansenne, «les pays qui ratifieront cet outil auront lobligation dinterdire de telles pratiques, den punir les auteurs et déliminer de tels agissements ». Il incombera aussi à la communauté internationale dexclure de ses échanges tous les pays qui ne sengageront pas dans cette voie, au besoin par des mesures dembargo ou de boycott. Quoi quil en soit et alors que les transactions portant sur des enfants sont de plus en plus banalisées dans les domaines du sport et de la publicité, il devenait urgent quun coup darrêt soit porté aux pires formes de ce commerce.
Source : Encyclopédie de la Santé et de lhygiène au travail, BIT, Genève.
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