











« Ces dix dernières années, la mortalité cardiovasculaire chez les femmes n’a cessé d’augmenter. Elle est même devenue la première cause de décès après 60 ans », précise la Fondation. Plus préoccupant encore, ces maladies touchent désormais des patientes de plus en plus en jeunes. « De nombreux rapports déplorent l’intérêt insuffisant qui est accordé à la prise en charge du risque cardiovasculaire chez la femme par rapport à l’homme », affirme le Pr Alain Simon, chef du service de cardiologie à l’hôpital européen Georges Pompidou de Paris.
Bien souvent, il a été souligné que les femmes étaient protégées par leurs hormones jusqu’à la ménopause. Et il est vrai que les oestrogènes apportent une protection relative. Mais les femme ont peu à peu adopté le mode de vie et les comportements à risque des hommes : tabagisme, alcool, sédentarité, alimentation déséquilibrée… Sans oublier l’association tabac/pilule, qui multiplie par 5 le risque d’infarctus du myocarde en comparaison d’une femme qui ne fume pas.
La Fondation vient de lancer un programme de recherche dédié aux maladies cardiovasculaires chez les femmes. « Il allie (des actions de) recherche clinique et fondamentale, et sera axé sur la prévention », explique le Pr Alain Simon. Pour davantage d’informations, www.fondation-recherche-cardio-vasculaire.org.
Source : La Fondation Recherche Cardio-Vasculaire,14 septembre 2010
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