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Le Dr Sara Oikawa et son équipe de l’Université McMaster (Hamilton – Canada) se sont penché sur les bénéfices potentiels de la pomme de terre « qui n’est pas considérée comme une source traditionnelle de protéines ». Pour en mesurer ses effets, ils ont soumis 24 jeunes femmes âgées en moyenne de 21 ans, à un régime alimentaire contenant une ration quotidienne en protéines, fidèle aux recommandations. Soit environ 60 g/kg/j.
Pour une partie du groupe, les scientifiques ont ajouté une supplémentation en protéine végétale, issue de la pomme de terre. L’autre partie ayant reçu un placebo. Ils ont ainsi découvert que cette protéine ajoutée stimulait la synthèse d’autres protéines qui interviennent notamment dans la contraction des muscles : les protéines myofibrillaires.
Le fait de consommer des pommes de terre ‘entières’ aurait-il entraîné le même constat ? Impossible de le savoir à partir de ce travail qui, faut-il le préciser, a été financé par l’APRE (Alliance for Potato Research & Education). Il s’agit d’une structure qui rassemble des producteurs de pommes de terre et des industriels.
Il n’en reste pas moins, comme le précise l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), que « la teneur en protéines de la pomme de terre (en poids sec) est semblable à celui des céréales et très élevée par rapport aux autres racines et tubercules ». Laquelle ajoute : « la cuisson à l’eau des pommes de terre avec leur peau permet d’en conserver les substances nutritives ».
Source : Nutrients 2020, 12, 1235 - Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Pommes de terre, nutrition et diététique, site consulté le 7 mai 2020
Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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