











Pratique du toucher vaginal
Le toucher vaginal permet de dépister une anomalie de positionnement, ou une augmentation de la taille de l’utérus. La présence d’une masse sera facilement détectable par la main du praticien. Il pourra également s’assurer de l’absence de kyste au niveau d’un ovaire. Une augmentation de volume, une consistance anormale du col de l’utérus, pourront également être découvertes de cette façon.
Déroulement de l’examen
La patiente étant allongée sur le dos, elle est installée sur la table d’examen, cuisses et jambes écartées et les talons posés dans les étriers. Le toucher est pratiqué avec l’index et le majeur ,q recouverts d’un gant enduit d’un gel lubrifiant. Avec son autre main, le professionnel procède à une palpation de l’abdomen, qui lui permet de percevoir les organes génitaux.
Risques éventuels du toucher vaginal
Les patientes obèses sont difficiles à examiner. La paroi abdominale étant trop épaisse en effet, la main pratiquant la palpation ne peut pas « ramener » correctement le fond utérin. En cas d’atrophie du vagin, l’examen doit être effectué avec un seul doigt. Chez une vierge enfin, cet examen est évité.
Source : Centre hospitalier de la Pitié Salpêtrière, Paris ; Faculté de médecine de Marseille, consultés le 21 janvier 2011
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