Quand l’épidémiologie détermine l’âge idéal pour traiter un malade!

06 avril 1999

Evidente chez plus d’un homme sur deux après l’âge de 50 ans soit plus de 25 ans après avoir commencé à progressivement clairsemer les cheveux, l’alopécie androgénétique est la forme la plus commune de calvitie. C’est aussi une maladie parmi les plus minutieusement décrites qui soient.

Plus de 7 types correspondant à ses différents stades sont définis. Croisés avec 7 tranches d’âge, ils permettent aux médecins de mesurer exactement son avancement et de connaître le statut épidémiologique de chaque tranche d’âges.
Cette affection est provoquée par un dérèglement du métabolisme d’une hormone mâle -la testostérone – et par un excès d’une enzyme – la 5-alpha-réductase – qui la transforme en sous-produit responsable de la perte des cheveux. Il est aujourd’hui possible d’agir très efficacement contre ce processus en inhibant la sécrétion de 5-alpha-réductase.

Ce traitement n’est autorisé que chez les hommes. Car administré directement à une femme enceinte il constituerait un risque potentiel. Les résultats obtenus sont très spectaculaires à condition d’attendre 3 à 6 mois après le début du traitement. Mais la repousse des cheveux est d’autant plus prononcée que le patient a été traité dans les deux premiers stades de la maladie. C’est-à-dire entre 25 et 45 ans dans les cas d’alopécie légère à modérée, avec une «fourchette » idéale qui s’étend de 25 à 35 ans.

Aller à la barre d’outils