Quand la contraception se fait définitive…

29 septembre 2010

Chaque année en France, 40 000 femmes recourent à une contraception définitive, autrement appelée stérilisation à visée contraceptive. Deux méthodes sont autorisées en France : la stérilisation tubaire et la ligature des trompes. Explications.

La stérilisation tubaire est une méthode approuvée en France depuis 2004. Elle consiste en l’insertion (par les voies naturelles) d’un petit ressort dans chacune des trompes. Réalisée au moyen d’un hystéroscope – un appareil qui permet d’inspecter l’intérieur de l’utérus par les voies naturelles donc sans intervention chirurgicale – cette insertion demande quelques minutes. Elle va provoquer une occlusion progressive de ces dernières au bout de 3 mois.

La stérilité n’est donc pas immédiate. C’est pourquoi les médecins exigent de leurs patientes qu’elles recourent à un autre moyen de contraception au cours des 3 mois suivant la pose. Au terme de ce délai, le médecin vérifie le bon positionnement des implants et s’assure que les trompes sont bien obstruées.

Cette technique est destinée à des femmes majeures, « n’ayant plus de désir de maternité », prend soin de préciser la Haute Autorité de Santé (HAS). Chaque année en France, environ 14 000 femmes en bénéficient. Elles doivent au préalable :
– avoir reçu un dossier d’information de la part de leur médecin ;
– observer un délai de réflexion de 4 mois ;
– faire part de leur consentement par écrit.

La ligature des trompes est un acte chirurgical réalisé par cœlioscopie. Au cours de cette intervention, le médecin utilise du gaz pour dilater l’abdomen. Ensuite, les trompes sont obstruées par des colliers de métal voire par brûlure ou ablation d’une partie de la trompe. Dans tous les cas, aucun effet bien sûr sur l’équilibre hormonal, le désir ou le plaisir sexuel.

  • Source : HAS, 31 octobre 2007 – Ministère de la Santé, Stérilisation à visée contraceptive, Liver d’information

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